2 septembre
Pour le 5 septembre (tout sera ramassé JEUDI MATIN)
-Info bourse collège
-Courrier d’information sur les fonds sociaux
-Lettre de rentrée
-Fiche administrative (corrigée au rouge si nécessaire)
-Fiche Urgence
-Attestation d’assurance scolaire
-Faire signer et complèter toutes les rubriques du carnet (pages 1, 14, 16, 17, 31, 4ème de couverture)
Pour le 3 septembre:
Ramener un cahier 200 pages
Pour le 12 septembre: adhésion au FSE
Prise de contact
Présentation de l'année et de ses enjeux (brevet, orientation)
Explication du fonctionnement dans la matière
Présentation du programme
3 septembre
En 1914, les tensions sont fortes entre les grandes puissances européennes. Chaque pays semble avoir une raison de vouloir faire la guerre. Par exemple, la France rêve de prendre sa revanche sur l’Allemagne, après sa défaite de 1870, et de reconquérir l’Alsace et la Lorraine. En vue de la guerre, les états ont éduqué les jeunes à la discipline militaire, au maniement des armes, à la haine de l’autre et des alliances ont été faites entre les pays.
(Coller le schéma)
Chacun attend un prétexte pour déclencher la guerre : ce prétexte sera l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’empire d’Autriche, à Sarajevo le 28 juin 1914, par un Serbe. Or, la Serbie est alliée de la Russie, qui est alliée de la France… Par les alliances, tout le monde entre en guerre début août 1914.
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LES ETAPES DE LA GUERRE
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Un début de guerre catastrophique (août-octobre 1914)
Les Allemands adoptent une stratégie offensive pour en finir rapidement avec les Français et attaquent en passant par la Belgique. En trois semaines, ils sont aux portes de Paris quand la bataille de la Marne éclate. Les Allemands sont repoussés. Néanmoins, l’armée française a déjà perdu plus de 400 000 hommes face aux mitrailleuses ennemies. Afin de stopper l’hémorragie, les armées s’enterrent dans des tranchées sur un front de 600km, de la Mer du Nord à la Suisse. Tous les soldats savent maintenant que la guerre sera longue.
4 septembre
Etude de documents sur les assauts durant la guerre de tranchée et la vie quotidienne dans les tranchées
9 septembre
Pendant 3 ans et demi, les soldats vont se faire face dans les tranchées, dans des conditions de vie effroyables :
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Dans la boue, face aux intempéries (neige, gel, pluie…).
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Avec les parasites qui rendent la vie des soldats insupportable (poux, puces, tiques, rats…)
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Dans des conditions d’hygiène difficiles qui permettent la prolifération de maladies.
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Avec une peur et une anxiété de tous les instants
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Avec la confrontation permanente avec la mort et les cadavres des camarades pourrissant sur le No man’s land.
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Avec une alimentation insuffisante et un équipement non prévu pour la vie dans les tranchées.
Les soldats attendent dans ces tranchées le signal de l’assaut où ils devront traverser le No man’s land (espace entre les deux tranchées ennemies) pour tenter de s’emparer de la tranchée adverse. Mal préparés et face aux mitrailleuses, ces assauts finissent le plus souvent en « bain de sang ». Peu à peu, les soldats se sentent déshumanisés, perdant leur humanité dans l’horreur de la guerre.
10 septembre
Afin de « percer » le front et remporter la victoire, les Etats-majors lancent de grandes batailles très meurtrières comme Verdun (1916, 700 000 victimes pour un gain de territoire nul), La Somme (1916, 1 million de victimes) ou encore le Chemin des Dames (1917, un échec total de l’armée française). Ces batailles traumatisantes et coûteuses n’obtiennent aucun résultat et entraînent, en 1917, les premières révoltes dans l’armée française.
11 septembre
Etude de "La chanson de Craonne"
Etude de documents sur les mutineries de 1917 et sur l'entrée des USA dans la guerre
12 septembre
L’échec total lors de la bataille du chemin des Dames va entraîner une révolte des soldats français, qui ne supportent plus de mourir pour rien : ce sont les mutineries. Pour faire face à cette situation grave, qui peut potentiellement entraîner la défaite de la France, George Clemenceau est nommé 1er ministre. Il accorde aux soldats davantage de permissions, améliore leur vie quotidienne, et promet de cesser les attaques inutiles. Il nomme également Philippe Pétain chef des armées. Clemenceau veut attendre l’arrivée des soldats américains car, suite à une série de provocations allemandes, les Etats-Unis ont déclaré la guerre à l’Allemagne.
3) 1918 : le déblocage de la situation
L’arrivée des Etats-Unis (deux millions d’hommes et de nombreux chars) permettent de compenser la perte de l’allié russe (révolution en Russie qui entraîne la paix entre Russie et Allemagne). L’arrivée de chars performants permet de sortir des tranchées. Peu à peu, les Allemands reculent mais c’est une révolution à Berlin qui pousse ceux-ci à demander l’armistice le 11 novembre 1918. Un malentendu va persister cependant entre des Allemands qui estiment ne pas avoir perdu la guerre et des alliés qui se croient totalement victorieux.
16 septembre
II) La violence de masse : deshumanisation de l’ennemi et génocide des Arméniens
Violence de masse: violence exercée de façon massive, contre un groupe de personnes, dans le but de faire le plus de victimes possibles
Deshumanisation: perte de sa propre humanité ou de celle de l’’ennemi. Processus qui mène à ne plus se considérer ou à ne plus considérer l’ennemi comme un être humain, mais comme une bête ou un sous-homme qui n’aurait pas les mêmes droits
Génocide: extermination planifiée, organisée, d’un peuple
1) Une violence massive: massacres, exterminations, horreurs de la guerre
17 septembre
La 1ère guerre mondiale se caractérise par des violences massives et multiples :
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Massives car les soldats sont exposés à des armements infligeant la mort de manière « collective » (bombardements, mitrailleuses, gaz…).
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Multiples car les soldats vivent au milieu des violences, qu’ils subissent et qu’ils infligent :
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Des violences physiques : exposés à la guerre de tranchées, ils doivent faire face à la violence de l’ennemi, mais aussi à la violence dans son propre camp (« fusillés pour l’exemple », soldats exécutés pour avoir eu peur ou refusé de monter au combat…). Ils subissent la violence, mais l’infligent également, ce qui cause des traumatismes.
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Des violences psychologiques : l’éloignement de sa famille, la dure vie des tranchées, la peur permanente de mourir, le stress et la pression des officiers, l’incompréhension des civils, les stratégies stériles, inefficaces qui donnent la sensation aux soldats d’être de la « chair à canon »… minent le moral des soldats.
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Des violences morales : les soldats se heurtent à la violation de leurs principes moraux, en étant incités à tuer, à massacrer parfois, à voir l’ennemi comme une « bête », un « barbare », on les incite à commettre des actes allant contre leur morale et leur éducation. La disparition des actes d’humanité (enterrement des morts, soins aux blessés, emprisonnement des ennemis qui se rendent…) donne la sensation aux soldats d’avoir perdu ce qui faisait d’eux des êtres humains.
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Cette guerre a traumatisé les hommes, en les contraignant à agir contre leur morale et en faisant d’eux des « animaux », des « bêtes sauvages », non civilisées, qui tuent pour survivre. On parle pour cela de déshumanisation des soldats.
2) LES VIOLENCES DE MASSE CONTRE LES CIVILS : LE GENOCIDE DES ARMENIENS (1915-1916)
En 1915 et 1916, le gouvernement ottoman (= Turc) va profiter de la guerre pour s’attaquer au peuple arménien qui vit de façon dispersée sur le territoire de l’empire ottoman. L’intolérance et le racisme sont les premières causes de ce génocide.
Le gouvernement turc va ainsi ordonner l’extermination de la totalité du peuple arménien, en suivant la procédure suivante :
Le génocide des Arméniens eut pour conséquence la mort de 1.2 millions d’Arméniens en quelques mois seulement (sur une population totale de 1.8 millions de personnes)
III) UNE GUERRE TOTALE
La première guerre mondiale est une guerre totale car toute la population travaille en vue de la victoire finale :
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Les femmes travaillent dans les usines de production de munitions (on les appelle les « munitionnettes »), assurent la production agricole, sont infirmières ou marraines de guerre (= femmes qui écrivent à des soldats sans famille pour les soutenir moralement), espionnes (comme Louise de Bettignies) ou prostituées dans les BMC (bordel militaire de campagne).
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L’Etat utilise la propagande (ensemble des méthodes de communication utilisées par un gouvernement pour convaincre la population d’agir) pour inciter les populations à donner leur or pour financer la guerre, mais aussi la censure (les journaux ne diffusent que les bonnes nouvelles et les lettres des soldats sont lues afin de s’assurer qu’elles ne contiennent pas trop de mauvaises nouvelles) et le bourrage de crâne (ex : « les balles allemandes ne tuent pas » / fausses informations pour rassurer les populations).
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Les ingénieurs consacrent leur travail au service de la guerre afin de mettre au point les nouvelles armes qui permettront la victoire finale (gaz toxiques, lance-flammes, sous-marin, avions mitrailleurs, chars…)
Le travail de la société toute entière est essentiel car sans celui-ci le pays irait à la défaite (c’est d’ailleurs la révolte des civils à Berlin qui aboutit à la fin de la guerre).
23 et 24 septembre
Le bilan humain de la guerre est effroyable :
- 10 millions de soldats sont morts ou disparus (1.4 millions en France)
-19 millions de soldats reviennent blessés ou mutilés de la guerre, on les surnomme « les gueules cassées » et le retour à la vie normale va être très difficile pour eux. Il en va de même pour les milliers de soldats atteints de troubles psychiatriques, revenus traumatisés de la guerre (ex : soldats atteints de « l’obusite »).
- 21 millions de veuves et d’orphelins
- 10 millions de civils tués par la guerre (bombardements, massacres, génocide, mauvaises conditions de vie liées au rationnement…). De plus, en 1919, les populations affaiblies subissent de plein fouet la grippe espagnole qui va tuer 50 millions de personnes dans le monde.
La disparition de nombreux hommes jeunes va rendre nécessaire l’appel à l’immigration (ex : l’arrivée des Polonais dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais).
2) Une Europe transformée par les traités
C’est en 1919, à Versailles, que va être signé le traité de paix, mettant définitivement fin à la guerre. L’Allemagne est rendue responsable de la guerre et de toutes ses conséquences et est condamnée à :
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Etre démilitarisée : l’armée allemande ne devra pas dépasser 100 000 soldats et l’Allemagne n’a plus le droit de produire d’armements.
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Perdre une partie de son territoire : la France récupère l’Alsace et la Lorraine, tandis que l’Est de l’Allemagne va servir à créer la Pologne. Les colonies allemandes sont partagées entre l’Angleterre et la France.
30 septembre
· Payer des réparations de guerre astronomiques : 132 milliards de Marks en or, notamment à la France. Cette somme condamne l’Allemagne à vivre l’extrême pauvreté.
Une organisation est également créée pour empêcher de futures guerres : la SDN (société des Nations). En France, ce traité suscite l’enthousiasme, paraît juste, et doit permettre que la première guerre mondiale soit « la der des der » (= la dernière des dernières). En Allemagne, ce traité paraît totalement injuste et suscite la colère et l’esprit de vengeance : les Allemands l’appellent le « Diktat » (= la chose imposée), et certains estiment qu’ils ont été « poignardés dans le dos », trahis, par des ennemis de l’intérieur, les communistes et les Juifs.
FICHE METHODE: LE DEVELOPPEMENT CONSTRUIT
1er octobre
FICHE METHODE: LA PRISE DE NOTES
NOUVEAU CHAPITRE: GEOGRAPHIE
LES AIRES URBAINES EN FRANCE
Carte des repères du territoire français (ci-dessous)
La France est peuplée de 67 millions d’habitants, dont 78% vivent en milieu urbain (= en ville). Les aires urbaines n’ont cessé d’attirer des populations depuis le début du XXème siècle, par l’exode rural lié à la mécanisation de l’agriculture et à l’accroissement de l’emploi dans les villes. Les aires urbaines se sont ainsi transformées, devenant des pôles importants de dynamisme économique et des moteurs de l’intégration de la France dans l’économie mondiale.
2 et 3 octobre
I) Des aires urbaines qui s'étalent de plus en plus
Activité: étude de cartes: Arras en 1950, Arras en 2019
Activité: le cas de Lyon, une périurbanisation galopante
Trace écrite (voir ci-dessous)
Pour le 4 novembre:
- Regarder la vidéo au lien suivant et prendre en notes le contenu sur une feuille simple
4 Novembre
Reprise en géographie, chapitre "Les aires urbaines"
Schéma d'une aire urbaine
Les déplacements quotidiens entre la logement et le lieu de travail sont appelés les migrations pendulaires. En moyenne, celles-ci sont de 86km A/R en France
II) Un territoire organisé par les aires urbaines
Paris domine le territoire français, avec 11 d’habitants, alors que la deuxième aire urbaine française, LYON, ne regroupe que 1.4 MILLIONS habitants.
L'aménagement et la diversité des réseaux de transport permettent aux aires urbaines d'étendre leur influence et d'être reliées entre elles (lignes TGV, liaisons aériennes internes à la France…)
La mondialisation accentue la concurrence entre les territoires et favorise les grandes métropoles, capitales régionales et métropoles de dimension européenne (Lyon, Marseille, etc.) qui concentrent les services spécialisés et de commandement.
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On y retrouve ainsi les sièges des grandes entreprises, les grandes universités, les institutions politiques, les centres logistiques (de transport) et commerciaux
5 novembre
Ex de centre de commandements économiques: Euralille, La Défense à paris
Ex de centre de commandement politique: l'Elysée à Paris, l'Assemblée nationale
Ex d'autres centres de commandement : grandes universités, centres de recherches...
Ainsi se constituent des aires urbaines régionales puissantes : on parle de métropolisation du territoire. Chaque partie du territoire français est « polarisée » (organisé autour de) par une grande aire urbaine.
L'aire urbaine de Paris reste dominante ; elle est la plus peuplée et Paris est la seule métropole mondiale du pays qui concentre toutes les fonctions de commandement (politiques, économiques et culturelles). Elle se situe, de plus, au cœur de la mégalopole européenne (zone allant de Londres à Milan et concentrant de fortes populations, riches et de nombreuses activités économiques importantes).
6 novembre
L'URSS DE STALINE, UN REGIME TOTALITAIRE
Exploitation de la prise de notes
Retour sur la prise de pouvoir, la collectivisation, la notion d'état policier, les déportations dans les Goulags, l'embrigadement de la jeunesse
7 Novembre
La famine en Ukraine, la Propagande, les purges, les progrès économiques par les plans quinquennaux
Début de l'élaboration de la carte mentale sur les caractéristiques du totalitarisme stalinien (à finir pour le mardi 12 novembre, au crayon de bois / documents téléchargeables ci contre)
12-13 novembre
Correction de la carte mentale (voir ci-dessous)
I) L’URSS DE STALINE
En 1917, Lenine mène la révolution qui va renverser le Tsar (empereur en Russe). Il transforme la Russie en URSS (Union des républiques socialistes soviétiques) et instaure le communisme (idéologie mettant en avant l’égalité totale et un contrôle de l’état permanent sur le pays).
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L’accession au pouvoir de Staline (1924)
En 1924, à la mort de Lenine, Staline va s’emparer du pouvoir en utilisant le mensonge et la violence, éliminant ses adversaires politiques et exilant Trotski, le successeur légitime de Lenine. Staline va alors « régner » d’une main de fer sur l’URSS, le plus grand pays du monde
2. Un contrôle absolu sur la société
L’objectif de Staline est de créer une société sans classe sociale (sans inégalités de richesse). Dans les campagnes, il va procéder à la collectivisation : il oblige tous les paysans à abandonner leurs terres et à se regrouper dans des « exploitations » collectives, les Kolkhozes. Beaucoup de paysans riches (les Koulaks) s’opposent à cela : ils ne veulent pas donner ce qu’ils possèdent pour le partager avec les plus pauvres, Staline répond à cette résistance en fusillant ces paysans ou en les déportant dans des camps en Sibérie (1.8 millions).
Staline veut faire de l’URSS une grande puissance industrielle en augmentant les productions : d’énormes usines apparaissent et on met en valeur le travail des stakhanovistes (ouvriers faisant des efforts pour battre des records) qui deviennent des modèles. L’URSS devient la 3e puissance industrielle mondiale en 1940.
Staline installe son pouvoir personnel en s’appuyant sur la propagande : les journaux (un seul journal, la « Pravda », la vérité), affiches, radios sont aux mains de Staline qui organise un culte de la personnalité. Staline apparaît ainsi pour le peuple comme un être supérieur qui oriente le pays vers le bonheur (il est le « père des peuples », « le guide éclairé »). Les portraits officiels de Staline apparaissent partout dans les rues, dans les maisons, dans les administrations, il est omniprésent.
3. L’URSS, un état répressif
Staline organise un système pour traquer les opposants et tous ceux qui pourraient mettre en danger son pouvoir.
La population est très surveillée par une police secrète omniprésente (GPU qui devient ensuite le NKVD puis le KGB) et les individus suspectés de comploter contre Staline sont arrêtés et déportés dans des camps en Sibérie, les Goulags où les conditions de vie sont terribles et l’espérance de vie très faible. L’objectif est de « rééduquer » psychologiquement et moralement les désobéissants de manière à en faire des individus dociles et soumis à Staline. On estime qu’entre 10 et 15 millions de Russes sont envoyés dans les Goulags sous Staline.
En 1933, Staline organise la famine en Ukraine afin « punir » les Ukrainiens qui résistaient encore à sa politique de collectivisation. Cette famine entraîne la mort de 5 millions d’Ukrainiens.
La délation (dénonciation) est encouragée afin d’éliminer les personnes qui contestent l’autorité du chef. Enfin, Staline élimine tous les hommes politiques ou tous les militaires qui deviennent trop puissants ou trop ambitieux lors de « grandes purges » : ceux-ci doivent avouer leurs crimes, même s’ils n’en ont pas commis, sous la torture et ils sont ensuite fusillés. En 1936, Staline éliminera ainsi de nombreux hommes politiques et de grands militaires pour assurer son pouvoir sans partage.
L’URSS est ainsi un pays où s’exerce la terreur au service du pouvoir de Staline.
13-18 Novembre
L'ALLEMAGNE NAZIE, UN REGIME TOTALITAIRE
I) L'arrivée au pouvoir (1919-1933)
Après la 1ère guerre mondiale, Adolf Hitler créé à Munich un petit parti politique extrêmiste: le NSDAP (nazi en abrégé). Ce parti s'organise peu à peu, autour d'Hitler, se choisissant un symbole (la croix gammée = Svastika), un journal (le "Völkischer Beobachter") et une armée privée (les S.A., les sections d'assaut).
En 1923, les Nazis tentent un coup d'état à Munich. C'est un échec et Hitler est arrêté, condamné à 2 ans de prison. Il n'en fera que 10 mois, profitant alors pour écrire son livre-programme "Mein Kampf".
Hitler veut maintenant accéder au pouvoir démocratiquement, par les élections.
19 novembre
Il profite de la crise économique de 1929 pour remporter des succès aux élections et, le 30 janvier 1933, il est nommé chancelier et s'empare du pouvoir.
II) L'Allemagne devient un régime totalitaire
Etude de documents: l'incendie du Reichstag et la déportation des opposants
21 novembre
Hitler va très vite transformer l'Allemagne en Régime totalitaire. Le 27 février 1933, les Nazis organisent l'incendie du Reichstag (l'assemblée nationale allemande, symbole de la démocratie) dont ils accusent les communistes et les socialistes. Ce "coup monté" est le prétexte pour faire arrêter les opposants politiques, les déporter dans des camps de concentration, construits en peu de temps, comme Dachau ou Sachsenhausen, réduire la liberté d'expression et confier les pleins pouvoirs à Hitler.
Hitler transforme alors peu à peu l'Allemagne et établit le culte de sa personnalité, embrigade la jeunesse au sein des jeunesses hitlériennes et traque les opposants par la police politique (la Gestapo).
25 novembre
III) Le Nazisme, un projet racial
Etude de documents
27 novembre
Les Nazis vont pratiquer une politique de mise à l'écart et d'élimination des "impurs":
- Les Juifs, qui vont être mis à l'écart de la société progressivement, subissant également des humiliations et des violences quotidiennes. Ils sont peu à peu interdit de fréquenter les transports en commun, les salles de spectacle, les parcs, les espaces sportifs, les cafés et restaurants... En 1935, les lois de Nuremberg excluent les Juifs de nombreuses professions et les mettent également à l'écart de la vie professionnelle. En novembre 1938 a lieu la "Nuit de cristal", premier Pogrom (=massacre de Juifs), où furent assassinés 800 Juifs et brûlées 1000 synagogues.
- Les Tziganes subirent le même sort
- Les handicapés furent les premiers à subir une politique d'élimination et d'euthanasie, c'est le programme AKTION T4 d'élimination par gazage ou injection.
Parallèlement, les Nazis pratiquèrent une politique de diffusion de la race aryenne:
- Ils menèrent des études scientifiques sur la procréation afin de pouvoir choisir et concevoir des bébés parfaits (études de MENGELE sur les jumeaux par exemple).
- Ils incitèrent les familles aryennes à faire de nombreux enfants
- Ils créérent les LEBENSBORN, des centres de reproduction pour Aryens, pour faire naître des enfants issus de "l'accouplement" d'Aryens parfaits.
L'objectif fut de limiter les naissances des "impurs" et d'augmenter les naissances des "purs"
NOUVEAU CHAPITRE: HISTOIRE
LA FRANCE DES ANNEES 1930, ENTRE RESISTANCE AU FASCISME ET PROGRES SOCIAL
2 décembre
En 1929, une crise économique part de New-York et va toucher l'Europe, dont la France. Cela va entraîner une hausse du chômage et une hausse de la pauvreté. Désespérées, de nombreuses personnes se tournent alors vers les partis extrêmistes comme le parti communiste ou les partis d'extrême-droite comme les Croix de feu du Colonel de la Roque.
Ceux-ci tentent, le 6 février 1934, un coup d'état à Paris en s'emparant de l'assemblée nationale. C'est un échec et cela entraîne l'alliance des partis de gauche (socialistes, communistes, radicaux) dans le Front Populaire, dirigé par Léon Blum, pour faire barrage aux Fascistes.
Le Front populaire remporte les élections de 1936 et prend de grandes décisions pour améliorer la vie des ouvriers (ce sont les accords Matignon):
- Création des congés payés (2 semaines par an)
- Baisse du temps de travail (40h/semaine) avec augmentation des salaires
- Renforcement des droits des ouvriers
Cela transforme la France mais entraîne le mécontentement des patrons.
3 décembre
Le gouvernement de Léon Blum va décider de grandes mesures sociales (en faveur des plus pauvres et des ouvriers), ce sont les Accords Matignon :
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Deux semaines de congés payés pour tous
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Semaine de 40h de travail et une augmentation de 25% des salaires
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Une meilleure défense des ouvriers dans les entreprises (renforcement des syndicats)
Ces décisions mécontentent les patrons et le gouvernement Blum subit des attaques antisémites de la part de l’extrême droite.
Blum quitte le pouvoir en 1938, sans avoir suffisamment préparé la France à la guerre.