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3 septembre

Présentation du programme

Présentation du fonctionnement dans la matière

PREMIER CHAPITRE: LA PREMIERE GUERRE MONDIALE

En 1914, les tensions sont fortes en Europe entre les grandes puissances. Chaque pays semble avoir une raison de vouloir faire la guerre. Par exemple, la France souhaiterait prendre sa revanche sur l’Allemagne après sa défaite humiliante de 1870 et la perte de l’Alsace et la Lorraine. En vue de la guerre, les Etats ont éduqué les jeunes à la discipline militaire, au maniement des armes et des alliances ont été faites entre pays (voir schéma)

Schéma à coller

Chaque pays attend un prétexte pour déclencher les combats.

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4 septembre

Le 28 juin 1914, l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie, l’archiduc François-Ferdinand, est assassiné à Sarajevo. Cet assassinat va tout déclencher car l’assassin a été armé par la Serbie, qui est un pays allié de la Russie. Par les alliances, toute l’Europe se trouve rapidement entraînée dans la guerre. Dans chaque pays, on mobilise les hommes et on pense que la guerre sera courte et qu’elle sera finie au plus tard à Noël 1914.

 

I) Les grandes phases de la guerre

  1. Un début de guerre traditionnel (août-octobre 1914)

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5 septembre

Le début de guerre va être marqué par une offensive allemande sur la France. Les Allemands passent par la Belgique (pourtant pays neutre) afin de surprendre l’armée française qui était positionnée à l’est de la France. En trois semaines, les Allemands sont aux portes de Paris mais sont repoussés lors de la bataille de la Marne. Les pertes humaines sont énormes (plus de 1 million de victimes en quelques semaines) à cause des mitrailleuses qui « fauchent » des soldats qui avancent à découvert. Pour stopper l’hémorragie en vies humaines, les deux camps décident de « s’enterrer » dans des tranchées, sur un front de 600km, de la mer du Nord à la Suisse. On sait maintenant que la guerre sera longue.

2) La guerre de tranchées (octobre 1914 – mars 1918)

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9 septembre

Pendant trois ans et demi, les soldats vont vivre dans les tranchées, se faisant face, juste séparés par le No man's land (espace entre les deux tranchées ennemies). Ils attendent dans celles-ci le signal de l'assaut, durant lequel ils devront traverser le No man's land et tenter de s'emparer de la tranchée ennemie. Mal préparés et face aux mitrailleuses, ces assauts finissent souvent en "bain de sang". 

Lecture de lettres de poilus décrivant la vie quotidienne dans les tranchées

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10 septembre

Les conditions de vie dans les tranchées sont très difficiles pour les soldats qui sont exposés :

  • Aux parasites (poux, puces, rats, tiques…) qui leur rendent la vie impossible.

  • Aux intempéries (neige, pluie, gel…)

  • A la boue

  • A l’omniprésence de la mort (cadavres en décomposition sur le No man’s land…)

  • A la peur permanente de mourir

  • Au manque d’hygiène

Ils se sentent déshumanisés, c'est-à-dire qu’ils n’ont plus l’impression de vivre comme des Hommes civilisés mais de survivre comme des bêtes sauvages.

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11 septembre

Pour « percer le front » et remporter la victoire, chaque camp décide de mener de grandes batailles mobilisant des centaines de milliers d’hommes sur un point du front. Ces batailles furent très meurtrières, ne permirent pas de changer le cours de la guerre et contribuèrent à désespérer les soldats de chaque camp. Ainsi, 700 000 hommes périrent à Verdun en 1916, 1 million dans la Somme à la même année.

Début de l'étude de "La chanson de Craonne"

12 septembre

Correction de l'activité sur "La chanson de Craonne"

Après l’échec total lors de la bataille du chemin des Dames, les soldats français se révoltent et refusent de continuer la guerre : ce sont les mutineries. Ils dénoncent leurs mauvaises conditions de vie, les attaques inutiles qui coûtent la vie à des milliers d’hommes, mais aussi les embusqués (hommes qui ne sont pas allés à la guerre car ils sont riches ou car leur famille a des relations haut-placées).

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16 septembre

3) La fin de la guerre permise par les chars et les forces américaines

Les Etats-Unis rentrent dans la guerre avec l’arrivée de 2 millions d’hommes à l’automne 1917 et avec de nombreux chars. Ceux-ci vont permettre de sortir de la guerre de tranchées et de faire reculer peu à peu les Allemands. En novembre 1918, une révolution éclate à Berlin et contraint l’empereur d’Allemagne à fuir ; le nouveau gouvernement demande immédiatement l’arrêt des combats. Un armistice est alors signé le 11 novembre 1918,  à Rethondes, au Nord de Paris. Un malentendu persiste cependant entre des Allemands qui estiment ne pas avoir perdu la guerre et des alliés qui pensent l’avoir remportée par les armes.

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17 septembre

II)  La violence de masse : deshumanisation de l’ennemi et génocide des Arméniens

Violence de masse: violence exercée de façon massive, contre un groupe de personnes, dans le but de faire le plus de victimes possibles

Deshumanisation: perte de sa propre humanité ou de celle de l’’ennemi. Processus qui mène à ne plus se considérer  ou à ne plus considérer l’ennemi comme un être humain, mais comme une bête ou un sous-homme qui n’aurait pas les mêmes droits

Génocide: extermination planifiée, organisée, d’un peuple

1) Une violence massive: massacres, exterminations, horreurs de la guerre

Etude de textes sur la déshumanisation (E-M Remarque)

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18 septembre

La 1ère guerre mondiale se caractérise par des violences massives et multiples :

  • Massives car les soldats sont exposés à des armements infligeant la mort de manière « collective » (bombardements, mitrailleuses, gaz…).

  • Multiples car les soldats vivent au milieu des violences, qu’ils subissent et qu’ils infligent :

    • Des violences physiques : exposés à la guerre de tranchées, ils doivent faire face à la violence de l’ennemi, mais aussi à la violence dans son propre camp (« fusillés pour l’exemple », soldats exécutés pour avoir eu peur ou refusé de monter au combat…). Ils subissent la violence, mais l’infligent également, ce qui cause des traumatismes.

    • Des violences psychologiques : l’éloignement de sa famille, la dure vie des tranchées, la peur permanente de mourir, le stress et la pression des officiers, l’incompréhension des civils, les stratégies stériles, inefficaces qui donnent la sensation aux soldats d’être de la « chair à canon »… minent le moral des soldats.

    • Des violences morales : les soldats se heurtent à la violation de leurs principes moraux, en étant incités à tuer, à massacrer parfois, à voir l’ennemi comme une « bête », un « barbare », on les incite à commettre des actes allant contre leur morale et leur éducation. La disparition des actes d’humanité (enterrement des morts, soins aux blessés, emprisonnement des ennemis qui se rendent…) donne la sensation aux soldats d’avoir perdu ce qui faisait d’eux des êtres humains.

 

Cette guerre a traumatisé les hommes, en les contraignant à agir contre leur morale et en faisant d’eux des « animaux », des « bêtes sauvages », non civilisées, qui tuent pour survivre. On parle pour cela de déshumanisation des soldats.

 

2) LES VIOLENCES DE MASSE CONTRE LES CIVILS : LE GENOCIDE DES ARMENIENS (1915-1916)

 

 

En 1915 et 1916, le gouvernement ottoman (= Turc) va profiter de la guerre pour s’attaquer au peuple arménien qui vit de façon dispersée sur le territoire de l’empire ottoman. L’intolérance et le racisme sont les premières causes de ce génocide.

Le gouvernement turc va ainsi ordonner l’extermination de la totalité du peuple arménien, en suivant la procédure suivante :

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Le génocide des Arméniens eut pour conséquence la mort de 1.2 millions d’Arméniens en quelques mois seulement (sur une population totale de 1.8 millions de personnes)

III) UNE GUERRE TOTALE

23 et 24 septembre

Etude de documents sur les aspects d'une guerre totale

Trace écrite (téléchargeable ci-contre)

IV) UNE EUROPE BOULERSEE

1) Un effroyable bilan humain et matériel

Le bilan humain est terrible, 10 millions de soldats sont morts ou disparus, 10 millions de civils ont perdu la vie (bombardements, massacre, génocides, maladies liées au rationnement et aux mauvaises conditions de vie…). Les populations affaiblies sont de plus touchées de plein fouet par la grippe espagnole à l’hiver 1918-1919 qui va tuer 50 millions de personnes dans le monde. Les soldats survivants reviennent rarement en bonne santé mentale, atteint par des traumatismes (ex : « l’obusite », maladie nerveuse liée aux bombardements), avec une tendance parfois à la violence et au suicide. On dénombre 21 millions de blessés et mutilés, les « gueules cassées », pour lesquels le retour à une vie normale va être impossible.

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25 septembre

On dénombre 19 millions de veuves et d’orphelins. Cette perte en jeunes hommes va rendre nécessaire l’appel à l’immigration (ex : dans le Nord, l’immigration polonaise).

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30 septembre

Au niveau matériel, certaines villes sont quasiment totalement détruites (ex : Arras, Lens, Verdun…), les régions agricoles situées près de la zone de front sont devenues incultivables, des industries ont été anéanties (ex : les mines de Lens/Liévin)… Reconstruire va coûter cher, mais pour Clemenceau « L’Allemagne paiera »

2) Une Europe transformée par les traités

 

En 1919 va être signé le traité de Versailles qui va mettre un point final à la guerre. L’Allemagne est considérée comme unique responsable de la guerre et de ses conséquences, et est donc condamnée à :

  • Etre démilitarisée : son armée ne doit pas dépasser 100 000 hommes et elle ne doit plus produire d’armements.

  • Perdre des parties de son territoire (ex : l’Alsace et la Lorraine), ses colonies (ex : le Cameroun) et à être coupée en deux par la Pologne.

  • A payer une somme astronomique en guise de « réparations de guerre » : 132 milliards de Marks en or, soit une somme qui va affaiblir terriblement l’Allemagne.

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1er octobre

Ce traité est vécu par les Allemands comme une humiliation, une injustice, il est appelé le « Diktat » (=la chose imposée), ils en rendent responsables les Français, les Communistes et les Juifs (« mythe du coup de poignard dans le dos ») et certains rêvent déjà d’une revanche. En France, on est satisfait du traité et on dit que la Grande guerre sera la « der des der ».

Pour préserver la paix dans le monde, une organisation est créée : la SDN (= la société des nations).

FICHE METHODE: LE DEVELOPPEMENT CONSTRUIT

FICHE METHODE: LA PRISE DE NOTES

DM POUR LE 10 OCTOBRE: FAIRE UN DEVELOPPEMENT CONSTRUIT (VOIR FICHE METHODE CI-CONTRE)

DS SUR LE PREMIERE GUERRE MONDIALE LE 16 OCTOBRE

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Du 7 au 11 octobre

INTRODUCTION AU PROGRAMME DE GEO:

La carte de France et ses repères essentiels: principales aires urbaines, pays frontaliers, mers et océans.

NOUVEAU CHAPITRE: GEOGRAPHIE

LES AIRES URBAINES

La France est peuplée de 67 millions d’habitants, dont 78% vivent en milieu urbain (= en ville). Les aires urbaines n’ont cessé d’attirer des populations depuis le début du XXème siècle, par l’exode rural lié à la mécanisation de l’agriculture et à l’accroissement de l’emploi dans les villes. Les aires urbaines se sont ainsi transformées, devenant des pôles importants de dynamisme économique et des moteurs de l’intégration de la France dans l’économie mondiale.

I) Des aires urbaines qui s'étalent de plus en plus

Etude diachronique de cartes IGN: Arras, entre 1950 et 2019

Superposition par calque

Mise en évidence de l'extension du bâti

-> Expansion périphèrique = la périurbanisation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour le 4 novembre:

- Répondre aux questions sur les documents du polycopié sur l'étalement urbain sur l'aire urbaine de Lyon (doc téléchargeable ci-contre)

- Regarder la vidéo au lien suivant et prendre en notes le contenu sur une feuille simple

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carte arras 1950.JPG
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4-5 novembre

Correction de l'activité sur l'étalement urbain à Lyon

Trace écrite du cours sur les aires urbaines (téléchargeable ci-dessous)

SCHEMA AIRE URBAINE.JPG
SCHEMA PERIURBANISATION.JPG

6 novembre

L'URSS DE STALINE, UN REGIME TOTALITAIRE

Exploitation de la prise de notes
Retour sur la prise de pouvoir, la collectivisation, la notion d'état policier, les déportations dans les Goulags, l'embrigadement de la jeunesse, le culte de la personnalité

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7 novembre

Les purges, les progrès économiques par les plans quinquennaux

Début de l'élaboration de la carte mentale sur les caractéristiques du totalitarisme stalinien (à finir pour le mardi 12 novembre, au crayon de bois / documents téléchargeables ci contre)

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12-13 novembre

Correction de la carte mentale (voir ci-dessous)

I) L’URSS DE STALINE

En 1917, Lenine mène la révolution qui va renverser le Tsar (empereur en Russe). Il transforme la Russie en URSS (Union des républiques socialistes soviétiques) et instaure le communisme (idéologie mettant en avant l’égalité totale et un contrôle de l’état permanent sur le pays).

  1. L’accession au pouvoir de Staline (1924)

 

En 1924, à la mort de Lenine, Staline va s’emparer du pouvoir en utilisant le mensonge et la violence, éliminant ses adversaires politiques et exilant Trotski, le successeur légitime de Lenine. Staline va alors « régner » d’une main de fer sur l’URSS, le plus grand pays du monde

 

2. Un contrôle absolu sur la société

 

L’objectif de Staline est de créer une société sans classe sociale (sans inégalités de richesse). Dans les campagnes, il va procéder à la collectivisation : il oblige tous les paysans à abandonner leurs terres et à se regrouper dans des « exploitations » collectives, les Kolkhozes. Beaucoup de paysans riches (les Koulaks) s’opposent à cela : ils ne veulent pas donner ce qu’ils possèdent pour le partager avec les plus pauvres, Staline répond à cette résistance en fusillant ces paysans ou en les déportant dans des camps en Sibérie (1.8 millions).

Staline veut faire de l’URSS une grande puissance industrielle en augmentant les productions : d’énormes usines apparaissent et on met en valeur le travail des stakhanovistes (ouvriers faisant des efforts pour battre des records) qui deviennent des modèles. L’URSS devient la 3e puissance industrielle mondiale en 1940.

Staline installe son pouvoir personnel en s’appuyant sur la propagande : les journaux (un seul journal, la « Pravda », la vérité), affiches, radios sont aux mains de Staline qui organise un culte de la personnalité. Staline apparaît ainsi pour le peuple comme un être supérieur qui oriente le pays vers le bonheur (il est le « père des peuples », « le guide éclairé »). Les portraits officiels de Staline apparaissent partout dans les rues, dans les maisons, dans les administrations, il est omniprésent.

 

3. L’URSS, un état répressif

 

Staline organise un système pour traquer les opposants et tous ceux qui pourraient mettre en danger son pouvoir.

La population est très surveillée par une police secrète omniprésente (GPU qui devient ensuite le NKVD puis le KGB) et les individus suspectés de comploter contre Staline sont arrêtés et déportés dans des camps en Sibérie, les Goulags où les conditions de vie sont terribles et l’espérance de vie très faible. L’objectif est de « rééduquer » psychologiquement et moralement les désobéissants de manière à en faire des individus dociles et soumis à Staline. On estime qu’entre 10 et 15 millions de Russes sont envoyés dans les Goulags sous Staline.

En 1933, Staline organise la famine en Ukraine afin « punir » les Ukrainiens qui résistaient encore à sa politique de collectivisation. Cette famine entraîne la mort de 5 millions d’Ukrainiens.

La délation (dénonciation) est encouragée afin d’éliminer les personnes qui contestent l’autorité du chef.  Enfin, Staline élimine tous les hommes politiques ou tous les militaires qui deviennent trop puissants ou trop ambitieux lors de « grandes purges » : ceux-ci doivent avouer leurs crimes, même s’ils n’en ont pas commis, sous la torture et ils sont ensuite fusillés. En 1936, Staline éliminera ainsi de nombreux hommes politiques et de grands militaires pour assurer son pouvoir sans partage.

L’URSS est ainsi un pays où s’exerce la terreur au service du pouvoir de Staline.

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14-19 novembre

L'ALLEMAGNE NAZIE, UN REGIME TOTALITAIRE

I) L'arrivée au pouvoir (1919-1933)

Après la 1ère guerre mondiale, l'Allemagne fait face à de grandes difficultés du fait des conditions très sévères et des réparations imposées par le traité de Versailles (chômage massif, inflation -> perte de valeur de la monnaie et augmentation des prix)

A Munich, Adolf Hitler créé un petit parti politique aux idées extrêmistes: le NSDAP (en abrégé, NAZI). Son parti grandit peu à peu et en 1923, Hitler tente un coup d'état. C'est un échec et Hitler fait 10 mois de prison, durant lesquels il écrit "Mein Kampf" (= "mon combat"), son livre-programme.

A sa sortie de prison, Hitler décide d'accèder au pouvoir légalement, par les élections.

Il profite de la crise économique de 1929 pour remporter des succès aux élections et, le 30 janvier 1933, il est nommé chancelier et s'empare du pouvoir.

II) L'Allemagne devient un régime totalitaire

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25 novembre

Hitler va très vite transformer l'Allemagne en Régime totalitaire. Le 27 février 1933, les Nazis organisent l'incendie du Reichstag (l'assemblée nationale allemande, symbole de la démocratie) dont ils accusent les communistes et les socialistes. Ce "coup monté" est le prétexte pour faire arrêter les opposants politiques, les déporter dans des camps de concentration, construits en peu de temps, comme Dachau ou Sachsenhausen, réduire la liberté d'expression et confier les pleins pouvoirs à Hitler.

Hitler transforme alors peu à peu l'Allemagne et établit le culte de sa personnalité, embrigade la jeunesse au sein des jeunesses hitlériennes et traque les opposants par la police politique (la Gestapo).

III) Le Nazisme, un projet racial

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27 novembre

Les Nazis vont pratiquer une politique de mise à l'écart et d'élimination des "impurs":
- Les Juifs, qui vont être mis à l'écart de la société progressivement, subissant également des humiliations et des violences quotidiennes. Ils sont peu à peu interdit de fréquenter les transports en commun, les salles de spectacle, les parcs, les espaces sportifs, les cafés et restaurants... En 1935, les lois de Nuremberg excluent les Juifs de nombreuses professions et les mettent également à l'écart de la vie professionnelle. En novembre 1938 a lieu la "Nuit de cristal", premier Pogrom (=massacre de Juifs), où furent assassinés 800 Juifs et brûlées 1000 synagogues.

- Les Tziganes subirent le même sort

- Les handicapés furent les premiers à subir une politique d'élimination et d'euthanasie, c'est le programme AKTION T4 d'élimination par gazage ou injection.

Parallèlement, les Nazis pratiquèrent une politique de diffusion de la race aryenne:

- Ils menèrent des études scientifiques sur la procréation afin de pouvoir choisir et concevoir des bébés parfaits (études de MENGELE sur les jumeaux par exemple).

- Ils incitèrent les familles aryennes à faire de nombreux enfants

- Ils créérent les LEBENSBORN, des centres de reproduction pour Aryens, pour faire naître des enfants issus de "l'accouplement" d'Aryens parfaits.

L'objectif fut de limiter les naissances des "impurs" et d'augmenter les naissances des "purs"

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NOUVEAU CHAPITRE: HISTOIRE

LA FRANCE DES ANNEES 30, ENTRE RESISTANCE AU FASCISME ET PROGRES SOCIAL

2 novembre

En 1929, une crise économique part de New-York et va toucher l'Europe, dont la France. Cela va entraîner une hausse du chômage et une hausse de la pauvreté. Désespérées, de nombreuses personnes se tournent alors vers les partis extrêmistes comme le parti communiste ou les partis d'extrême-droite comme les Croix de feu du Colonel de la Roque.

Ceux-ci tentent, le 6 février 1934, un coup d'état à Paris en s'emparant de l'assemblée nationale. C'est un échec et cela entraîne l'alliance des partis de gauche (socialistes, communistes, radicaux) dans le Front Populaire, dirigé par Léon Blum, pour faire barrage aux Fascistes.

Le Front populaire remporte les élections de 1936 et prend de grandes décisions pour améliorer la vie des ouvriers (ce sont les accords Matignon):
- Création des congés payés (2 semaines par an)
- Baisse du temps de travail (40h/semaine) avec augmentation des salaires

- Renforcement des droits des ouvriers

Cela transforme la France mais entraîne le mécontentement des patrons.

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3 décembre

le gouvernement Blum subit des attaques antisémites de la part de l’extrême droite.

Blum quitte le pouvoir en 1938, sans avoir suffisamment préparé la France à la guerre.

NOUVEAU CHAPITRE: 

LA MARCHE A LA GUERRE (1936-1939)

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